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Protection, Sauvegarde, Biodiversité, Environnement

Photo du rédacteur: Joseph RocJoseph Roc

Les oiseaux de cages et de volières sont t’ils les seuls à être bagués ou pucés?

 

Pour répondre à cette question, (absolument pas). Il existe depuis plus d’un siècle, une méthode scientifique d’étude du devenir des oiseaux de la nature, aidant à répondre à des questions telles : « Lesquels survivent ? », « Lesquels se reproduisent ? » Professionnels et bénévoles peuvent participer à ces études, à condition d’être dûment formés ». En France, c’est le Muséum national d’histoire naturelle qui assume ce rôle. Le système de baguage, lui, est international.  

A quoi sert le baguage des oiseaux de la nature ? Le baguage est la principale méthode pour suivre les oiseaux dans leur environnement naturel. Il permet d’étudier les mouvements des populations, leur évolution démographique, leurs voies de migration, leurs zones de nidification et celle de l’hivernage, ainsi que leur longévité. Pour cela, quand les oiseaux bagués sont recapturés ou lorsqu’ils sont retrouvés morts, les informations (espèce, sexe, âge, mensurations, lieu de capture…) sont communiquées à la centrale qui les fait suivre pour la France, aux scientifiques du Muséum, le (CRBPO) Centre de recherches sur les populations d’oiseaux, étudiant l’espèce. Toutes les espèces d’oiseaux peuvent ainsi être suivies.

Le baguage a notamment permis de constater qu’avec le changement climatique, certaines espèces se sont arrêtées de migrer, alors que d’autres migrent plus tôt que par le passé.

De nos jours, l’étude des migrations des oiseaux est complétée par un système de marquage électronique permettant la géolocalisation à distance des oiseaux marqués.

Je rappelle que pour la petite histoire que le premier oiseau a été bagué en 1899. L’oiseau était un étourneau. En France, le premier suivi par baguage date de 1923. Depuis cette date, plus de 6,3 millions d’oiseaux ont été bagués en France. Aujourd’hui, plus de 350 000 oiseaux sont ainsi identifiés chaque année dans l’Hexagone et dans les territoires d’outre-mer.

 

Conclusions : Pour clore cet article et afin de ne pas rester oisif devant une situation intempestive, je vous invite à lire ce petit ajout.

 

Vous avez trouvé un oiseau portant une bague ? S’il est vivant et en bonne santé, ne le capturez pas (cela nécessite une autorisation spéciale). S’il est vivant mais que vous devez le manipuler (par exemple, pour le libérer d’un lien, ou le transférer vers un centre de sauvegarde de la faune sauvage car il est blessé), relevez la totalité des inscriptions sur la bague pour en informer le CRBPO).


S’il est mort, prélevez la bague, aplatissez-la et envoyez-la par courrier au CRBPO. Joignez les informations suivantes : le code et le numéro gravés sur la bague, la date, l’heure, le lieu exact et les conditions de la découverte, l’état du cadavre, l’espèce ainsi que vos coordonnées pour le retour d’informations. Vous pouvez également envoyer ces données par mail à bagues@mnhn.fr

 

Pour parer au plus pressé quand vous trouvez un oiseau mort, signalez-le à l’office départemental de la Biodiversité où à la mairie de la commune de découverte.

 

Pour la Commission Protection de la FFO

Joseph Roc

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