Pour avoir élevé de nombreuses mutations de Diamants Mandarins, il y a de cela de nombreuses années, je n’aurais jamais pensé qu’un jour pas si lointain, que de nouvelles mutations trouveraient le jour, tellement je trouvais que la variété avait fourni son lot de surprises.
Malgré tout, je m’imaginai un jour, peut-être découvrir le Mandarin noir, la pièce toujours manquante à la collection de la famille des Mandarins. N’y sommes-nous pas tout près, d’y arriver ?
Savez-vous que ces mutations comme beaucoup d’autres ont été travaillées par des éleveurs, en mettant leurs connaissances de la génétique au service de l’Ornithologie. Pour tout dire, c’est presque toujours par des oiseaux ayant des couleurs particulières, qu’elles sont repérées dans des oiselleries par des fouineurs.
La dénomination de la Mutation « Charcoal » date de 1998 et la mutation s’est produite autour de 1979 en Australie. Le mode de transmission de la Mutation « Gris » est autosomique récessive (mâles et femelles).
Concernant la Mutation « Eumo », c’est en 1966 que la Mutation a vu le jour en Hollande dans les mêmes conditions qu’en Australie. Le mode de transmission de la Mutation « gris » est récessif.
Ce petit clin d’œil à ces deux Mutations que j’aime particulièrement, n’occulte en aucune façon les progrès qui ont été réalisés par les éleveurs notamment chez les « Topaze, Ino, Black-face ect.. ». Ils ont travaillé énormément pour nous présenter de superbes sujets, que j’ai pu observer et admirer, lors de visites d’expositions récentes.
Conclusions : j’ai voulu par ce petit condensé de notes, vous faire partager mon coup de cœur, pour ces deux Mutations citées dans cet article.
En attendant la découverte du Mandarin Noir, je vous souhaite une très bonne lecture.
Pour la Commission Exotiques de la FFO
Le Responsable
Joseph Roc
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