Les Cordons bleus en Captivité

Ordre : Passériformes

Famille : Estrildidés  

Le Cordon bleu à joues rouges : Latin : (Uraeginthus bengalus). Il en existe 05 sous-espèces.

Le Cordon bleu d’Angola : Latin : (Uraeginthus angolensis). Il en existe 04 sous-espèces

Le Cordon bleu cyanocéphale : Latin : (Uraeginthus cyanocephalus). Il n’existe pas de sous-espèces.

Le Cordon bleu Grenadin : Latin : (Uraeginthus granatinus). Il en existe 03 sous-espèces. 

Le Cordon bleu violacé : Latin : (Uraeguithus ianthinogaster). Il n’existe pas de sous espèces.

On considère parmi ces cinq espèces connues, que parmi elles, se trouvent trois petites espèces traditionnellement dénommées « cordons bleus » dominance de la couleur bleu et deux grandes espèces connues sous le nom de « Grenadins » très colorés.   

Généralités : Les Cordons bleus sont des oiseaux sensibles au froid et à l’humidité. Ils doivent donc être installés au sec et à une température supérieure à 15°C. On peut les élever en volière extérieure toute l’année, à condition que celle-ci communique avec un abri chauffé à la mauvaise saison.

Dimorphisme sexuel : Il est généralement bien visible, les mâles ont des couleurs plus vives, plus brillantes.

Comportement : Les Cordons bleus sont des oiseaux généralement très sociables avec les autres espèces, mais pas toujours avec les grandes espèces de Cordons bleus Grenadins et violacés ; ces derniers sont très agressifs car ils gardent farouchement leur territoire.

Reproduction : Si vous avez plusieurs espèces (ou sous-espèces) de Cordons bleus, prenez garde de ne pas loger ensemble des mâles et des femelles reproducteurs des différentes espèces : les hybridations sont possibles si des oiseaux célibataires d’espèces différentes sont réunis, et non souhaitables pour l’élevage.

En captivité, la reproduction est fréquente chez les cinq espèces du genre. Les Cordons bleus se reproduisent souvent en cages de 1mx0, 50x0, 50 ce qui peut être considérée comme un minimum. Le Cordon bleu Grenadin et le Cordon bleu violacé se reproduisent bien plus facilement en volière plantée qu’en cage. Les Cordons bleus peuvent se reproduire toute l’année, privilégiez la période de Mai à Septembre. Ne pas oubliez de mettre à disposition, divers matériaux, (herbes sèches, fibres de coco et nids en osier semi clos).   

Il ne faut surtout pas oublier que les Cordons bleu nichent à l’état sauvage où la température est constamment supérieure à 30° C durant de nombreux mois.

Ponte : En général chaque ponte comportera 6 à 7 œufs qui seront couvés alternativement par le couple. L’éclosion des œufs intervenant après 15 jours de couvaison. Les oisillons quittant le nid au bout de 03 semaines et devenant indépendants  04 semaines plus tard.   

Alimentation : Les cordons bleus se nourrissent principalement au sol, ils sont insectivores et granivores. Il doivent avoir à leur disposition un mélange pour petits exotiques, complété par de l’alpiste. (50% alpiste- 50% mélange exotiques). Egalement de la pâtée insectivores, notamment lors de la période de reproduction. De temps à autre leur distribuer des vers de farine et oeufs de fourmis. Les cordons bleus sont friands de millet en grappes (jaune et rouge). Ne pas oublier de leur administrer par cures, des vitamines.

Mutations : Chez le cordon bleu cynocéphale on en trouve quatre : Le Pastel, Phaéo, le Bec jaune et l’albinos. Chez le cordon bleu à joues rouges on en trouve trois : Le Pastel, le joues jaunes et le Phaéo. Pour les trois autres catégories de cordons bleus s’il  existe des mutations, je n’en ai pas connaissance.  Autant dire que ces mutations existantes dans le monde n’ont jamais été  vues et exposées en France, tout du moins jusqu’à présent. Pour ma part même en photographies, je n’en ai jamais vues. Si un éleveur peut m’apporter la preuve du contraire, ce serait un plaisir de  découvrir quelques photos et de les faire partager auprès des lecteurs de L’Envol.

 Sachant qu’un retour de ces espèces tout du moins en couleur sauvage sont de nouveau élevées et exposées dans nos championnats. (De très beaux sujets ayant été exposés à notre dernier championnat de France). Je profite de l’occasion pour  féliciter les éleveurs et les encourager à développer l’élevage de tous ces petits exotiques qui je le répète est de plus en plus présents dans nos championnats. 

Pour la Commission Exotiques

Joseph Roc